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Le web 2.0 – L’importance de prendre une approche prudente

Au 21e siècle nous vivons dans un monde de changement.  Depuis les 10 dernières années, le déploiement du savoir est exponentiel.  La population en générale, autant les jeunes que les adultes, est constamment sollicitée d’avoir un regard critique sur le monde entier. Que ce soit un regard sur les problèmes environnementaux, ou d’avoir une pensée critique quant au rôle que joue les technologies dans notre monde, les gens doivent constamment être en veille pédagogique.

 En 1999, le mot web 2.0 fut inventé par une consultante nommée Darcy DiNucci.  Elle a utilisé ce mot dans un article qu’elle avait écrit «Fragmented Future» pour décrire sa vision sur l’avenir du web.  Par contre, ce ne fut qu’en 2003, lors d’une conférence sur les technologies d’information et de communication que le sens du Web 2.0 a vraiment prit forme.  Lors de cette conférence d’ouverture, M. Tim O’Reilly de O’Reilly Media et M. John Battelle fondateur de Federated Media Publishing, ont défini ce qu’est la prochaine génération du web, soit le web 2.0.   Ils l’ont résumé comme suit :

 Les principes-clés :

  • le Web comme plate-forme;
  • les données comme «connaissance implicites;
  • les effets de réseau entraînés par une «architecture de participation», l’innovation comme l’assemblage de systèmes et de sites distribués et indépendants;
  • des modèles d’entreprise poids plume grâce à la syndication de contenus et de services;
  • la fin du cycle d’adoption des logiciels («la version bêta perpétuelle»)

 L’évolution de cette technologie de partage d’information semble avoir révolutionné le monde de l’information.  De nouveaux outils de collaboration du web 2.0 voient le jour quotidiennement.  Que ce soit un site web collaboratif (wiki), un espace de partage de vidéos (VodPod) ou un site web de “socialisation» tel que Facebook, l’enjeu principal est de pouvoir faire un partage d’information et d’interagir avec d’autres utilisateurs.

Cependant, est-ce que l’utilisation des réseaux sociaux peut avoir une incidence sur les relations interpersonnelles et professionnelles?  À mon avis, ceux-ci peuvent avoir une incidence positive et négative sur les relations interpersonnelles et professionnelles.  Et je m’explique : il semble se dessiner deux grandes catégories de réseaux sociaux : soit les réseaux qui ont des caractéristiques plus personnelles telles que Facebook et My Space, et ceux qui ont une allure plus professionnelle telle que Twitter et Mindmeister.  Il faut quand même souligner que ceux-ci peuvent autant être utilisés de façon professionnelle que personnel.  Peu importe l’utilité que vous en faites, l’importance primordiale est de conserver une identité numérique saine au regard de soi-même et des autres utilisateurs. L’internet est comme un grand carrefour mondial, une fois l’information affichée sur celui-ci, vous ne pouvez pas la récupérer. (vidéo de sensibilisation)

Pour mieux appuyer mon texte, je propose vous présenter quelques exemples.  Imaginez-vous être sur Facebook, et tout à coup, vous percevez une photo ou une vidéo intime de votre conjoint avec une autre fille.  Il se pourrait que votre relation entre vous et votre conjoint soit terminée en raison du contenu placé sur ce site.  Par contre, sur une note plus positive, quelqu’un qui explore votre compte Facebook régulièrement pourrait vous percevoir comme une personne compétente et structurée en raison du contenu que tu y insères, ce qui pourrait être avantageux pour vous. Sur le plan professionnel, je vous donne les exemples d’un amateur de radio (exemple) qui fait une entrée de texte sur Twitter qui abaisse une chanteuse d’un groupe musical, où même l’exemple d’une enseignante qui écrit un blogue dans lequel elle fait diminuer le moral des jeunes de sa classe (exemple).  Ce sont des actions inacceptables qui auront des conséquences graves, même jusqu’à la perte d’emploi.  D’un point de vu beaucoup plus positif, un individu pourrait obtenir un emploi en raison de l’identité numérique que l’on perçoit de lui sur Internet.  Par exemple, un étudiant en éducation qui s’abonne à un Directeur général d’un district scolaire dans Twitter pourrait avoir une incidence positive sur son embauche dans le future, car celui-ci a la chance de percevoir le genre d’enseignant que celui-ci deviendra.   

À qui devient la responsabilité d’éduquer les enfants quant à l’identité numérique?

 Je terminerai mon billet par répondre à une question que l’on devrait tous se poser, à qui devient la responsabilité d’éduquer nos jeunes quant à l’identité numérique?   En réfléchissant à cette question, je voulais premièrement dire que c’était la responsabilité entière du parent en tant que premier responsable de l’enfant.  Mais jamais dans l’histoire de l’humanité que l’évolution technologique n’a évolué aussi rapidement, ce qui m’a apporté à conclure que peut-être que les parents ne sont pas aptes à faire ce devoir si important en raison du manque de connaissance de leurs part.  Je crois malgré tout qu’il faudrait donc une implication commune de la part des parents et enseignants pour effectuer une prise en charge efficace.  En ce qui concerne les parents, ceux-ci ils doivent s’intéresser aux nouvelles technologies et accompagner leurs enfants dans cet apprentissage qui est essentiel de nos jours.  Du côté des enseignants, ils doivent prendre une partie de l’obligation pour rattraper la possible négligence des parents à ce sujet.  Ce ne sont pas tous les enseignants qui sont prêts à ce défi, mais comme ils se servent de plus en plus d’Internet dans leur salle de classe, alors ils ont certainement le devoir de s’éduquer.  Un travail de collaboration entre ces deux partenaires provoquera donc une réussite à cette mission tellement importante.

 

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